Mon sourire narquois
Mon sourire narquois vous jauge et vous méprise
Par lâcheté, d'aucune audace, aucune, je suis éprise
De cette rage d'avancer, d'abattre les obstacles!
Une délicieuse douleur se répand par miracle...
Celle du supplice de voir s'effondrer les façades
D'une brique à l'autre, le mur s'érige, inébranlable
Aucune surprise dans ce poing factice sur la table
Son cri n'est que tromperie car tout en lui est fade
L'humain se trompe en d'inutiles et vaines batailles
Est-ce courage face à des moulins aux multiples failles ?
Risibles et amers, nous voilà dans l'Humaine Condition
Dans cette supplique irritante, en un déni de Raison !
Le cœur se souvient alors et encore se supplie
D'oublier alors, d'oublier encore qu'il est meurtri
Aux armes mes Frères ! Devant l'absurdité du sort !
Depuis quand est-ce que vivre Signifie notre mort ?